Je suis qu'une chiffe molle !

Ce soir je suis resté scotché sur une émission à la con. Sur M6, "les 20 trucs qui ont fait pleurer les gens à la tv et qu'ils n'oublieront jamais même si on leur met des bougies incandescentes sous les ongles". Sans déconner, je ne sais pas si c'est le décalage horaire, la fatigue ou le retard des fraises chez les maraîchaux maraîchers, mais j'ai failli pleurer à chaque extrait. Question d'honneur personnel (je rappelle que je n'ai pas pleuré depuis France-Allemagne 82), j'ai retenu des soubresauts d'émotion d'une rare fraîcheur, hésitant carrément à m'effondrer par terre au moment où David Douillet gagne sa médaille d'or à Sidney Sydney. Pris dès le début par l'intensité de cette émission et le fessier dodu de Virginie Efira, je me suis donc amusé à analyser mon degré de chamboulage en fonction du sujet. Je vous le donne en mille, c'est le sport qui me nique le plus. J'ai davantage trembloté devant le 456ème résumé de la victoire des bleus en 98 que devant le Tsunami ou la canicule, et pourtant je n'étais pas bien fier, la larme bloquée en DEFCON 4. Je ne vous dis pas pour la balle de match de Forget en Coupe Davis, c'est fou comme un bon choix de musique peut vous rendre tendre comme un steack mou. Même pour Ladie Di j'avais les glandes, c'est fou. Pas vous ? Je suis le seul à m'être fait baiser sur le coup ? Record tout de même pour le 11 septembre qui, je dois l'avouer, a remporté la palme de la glande, avec le retour des otages du Liban et le regard perdu de Jean-Paul Kauffmann qui retrouve sa femme, déboussolé. Comme un bleu je me suis fait eu. P'tains de classements.