18/20 à Absolut Vodka et Spike Jonze pour le film "I'm here"

Un petit moment de grâce, mercredi soir, à l'avant-première du film de Spike Jonze, "I'm here".

Le gars Jonze, si vous ne le connaissez pas, est un gros réalisateur de clips musicaux, ayant oeuvré pour Bjork, Fatboy Slim, les Weezers ou encore REM. Il a aussi produit Jackass et s'est rendu bankable à très haut niveau avec "Dans la peau de John Malkovitch" puis "Max et les Maximonstres". Le genre de mec touche-à-tout, "versatile" (dans le bon sens du terme, à l'Américaine), auteur, acteur, producteur et surtout réalisateur. Là, il vient de nous pondre un truc à part, un OVNI comme je les aime...

La soirée avait lieu au Pavillon Ledoyen, pour la clôture de la fashion week trop wizzz, so cool. On se serait cru dans Chicken Run version Thierry Mugler, avec douze dindes trop hype au mètre carré et plein de gars avec des tenues trop frèches et des coupes de cheveux tout droit sorties d'un coiffeur chinois malentendant. Je suis à l'aise dans ce genre d'ambiance comme un séminariste dans une soirée sado-maso (cette image vaut ce qu'elle vaut, elle a le mérite d'exister).

Avec quelques autres blogueurs réunis pour l'occasion à des heures immorales (minuit !!! sans déconner faut aimer Spike Jonze ;-), on nous emmène alors dans la plus petite salle de cinéma du monde : un container posé devant le Pavillon. 12 places, soit 6 rangées de deux places. Pour le claustro que je suis, un vrai délice, l'impression d'être dans Star Wars et que les murs vont venir m'écraser comme un vieux détritus recyclable. Je retiens mon malaise vagal, entouré de blogueurs ça la fouterait mal, Twitté en direct avec une perfusion, pas terrible. Je me concentre.

Arrive alors le Directeur Marketing d'Absolut Vodka qui nous accueille et nous remercie. C'est moi qui te remercie monsieur, j'aime les expérience, et celle d'être enfermé dans un container est un ravissement sensoriel sans égal. Le mec est sympa, concis et clair. Il nous explique qu'Absolut a toujours accompagné les grands artistes, que c'est une tradition, je l'ignorais. Warhol, Keith Harring ou Jean-paul Gaultier ont collaboré avec la marque. Je me fais avec plaisir le messager de son discours car le type était cool, la soirée belle et le cadeau singulier.

Faire faire un film à un réalisateur original comme Spike Jonze, c'est ce qu'on appelle du "brand content" intelligent, quand une marque sort de ses chemins traditionnels pour aller explorer, exploiter, défendre de nouveaux territoires. Le résultat est un moyen métrage de 31 minutes qui m'a fait réellement triper !
"I'm here", c'est juste du grand art. Dès la première minute, la découverte du robot-héros principal se fait au rythme d'une musique sourde, électro lente hyper envoutante, plongeant le cerveau dans un espèce d'état hypnotique qui perdure jusqu'au bout.

Je ne suis pas un spécialiste, mais j'ai la sensation que ce petit film est un joyau et j'espère que vous trouverez une occasion de le voir. En attendant, vous pouvez déjà vous rendre sur le site et cliquer sur TRAILER, vous comprendrez rapidement ce que je veux dire.

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Merci à Sandrine Plasseraud (@MeToo) de m'avoir invité, c'était absolu(t)ment top ;-).